La tournée du chef de l’Etat dans le Sine-Saloum et le procès du maire de Dakar sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS). Enquête ouvre sur la tournée politico-économique de Macky Sall dans le Saloum et titre : Sur les routes de la campagne". "Replacer la région naturelle du Sine-Saloum dans sa fonction de +carrefour d’échanges+ et de +poumon économique+, c’est ce que vise le chef de l’Etat Macky Sall avec la réalisation d’infrastructures dans cette zone.
Il l’a fait savoir hier, lors d’une tournée d’inauguration d’infrastructures routières dans la région de Kaolack", note le journal. Sur la campagne arachidière, le quotidien ajoute que Macky Sall "rassure les agriculteurs du Saloum". Le chef de l’Etat, selon Enquête, "a appelé les agriculteurs à la patience. Ainsi, il a annoncé la disponibilité de nouveaux fonds de la Banque islamique de développement (BID) alloués au gouvernement pour l’achat de la production mise sur le marché et l’arrivée de nouveaux opérateurs économiques".
Libération parle du "Serment" de Macky Sall lors de l’inauguration de la route Kaolack-Fatick. "Je suis venu semer les graines de l’espoir, un avenir transparent dans un Sénégal émergent. Nous ne sommes pas un gouvernement qui abandonne ses paysans (….)", déclare-t-il dans des propos rapportés par Libération. Sur le même sujet, L’As se fait l’écho de cet appel de Macky Sall aux paysans : "Ne bradez pas vos arachides".
Le Soleil décline l’"ambition" de Macky Sall pour le Sine-Saloum : "Repositionner" la région dans sa "fonction de carrefour". Vox Populi revient sur "les accueils colorés, les inaugurations et les promesses (qui) rythment cette tournée économique du chef de l’Etat" et affiche à sa Une : "Acculé sur le terrain politique par Idrissa Seck, Ousmane Sonko et les opposants, Macky Sall répond par une tournée politique". Abordant le procès Khalifa Sall et cie, Sud Quotidien fait état d’’une défense "à couteaux tirés". "Dans la matinée du 17e jour d’audience dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, les avocats de la défense se sont tant soit peu entredéchirés", selon Sud.
Le journal ajoute : "En effet, les conseils des co-prévenus, Mamadou Oumar Bocoum et Ibrahima Touré, tous percepteurs (….) se sont investis à démonter les griefs portés contre leurs clients par le gestionnaire de la caisse d’avance, Mbaye Touré". "De leurs côtés, les avocats du député-maire Khalifa Sall, de Mbaye Touré, etc, se sont évertués à leur tour à démontrer que les réceveurs-percepteurs ont tous agi en connaissance de l’existence des fonds politiques et qu’il n’était pas question qu’ils bénéficient de la relaxe au détriment de leurs clients, comme le souhaite le procureur de la République (…)", poursuit Sud.
Pour Walfadjri également, "la défense se fissure" et souligne qu’"entre les avocats du maire et ceux des percepteurs, c’est désormais chacun pour soi". La Tribune aborde le procès du maire de Dakar et souligne que la défense, appelée à plaider, lundi, "démolit le réquisitoire" du procureur de la République qui avait demandé 7 ans de prison contre Khalifa Sall. Pour le journal, le procès de la caisse d’avance de la Ville de Dakar est "un procès en sorcellerie".
Il écrit : "Tout le monde le sait, du procureur de la République aux avocats de la partie civile en passant par les citoyens lambda : la traduction du maire de Dakar et de 7 autres prévenus devant un tribunal correctionnel pour divers délits pénaux relatifs à la gestion de la caisse de la Ville-capitale est un procès en sorcellerie. C’est la traduction judiciaire d’une confrontation politique entre concurrents au sein d’un +système+ arrivé à bout de souffle".
"Ce +système+, selon La Tribune, refuse le progrès pour conserver leurs privilèges à ceux qui le font vivre (….) Si Khalifa Sall et ses compagnons d’infortune sont à la barre (…), ils auraient dû y être rejoints par mille et un bataillons de politiciens qui ont capturé ces fonds politiques appelés ici caisse d’avance". En économie, Le Témoin relève que malgré une baisse du bénéfice de 12 milliards en 2017, la Sonatel affiche un chiffre d’affaire de 972 milliards.
L’Observateur s’intéresse aux déclarations de candidatures pour la présidentielle de 2019 et titre : "10 soldats à l’assaut du palais". Le journal cite, entre autres, Macky Sall, Abdoulaye Baldé, Malick Gackou, Pape Diop, Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko. OID/ASB
0 Commentaires
Participer à la Discussion